Je m'appelle Cynthia Dudkiewicz, je suis professeur des écoles et je souhaite de tout cœur voir le rêve de ma fille Lucie se concrétiser.

Ce roman avait été écrit pour participer à un concours qui malheureusement a été clôturé avant la date annoncée initialement. Le premier prix était l'édition offerte de l'oeuvre en question. Lucie a été extrêmement déçue, puis a très vite souhaité publier en autoédition.

Je la soutiens à 100% dans cette idée !

Je lui ai demandé d'écrire quelque chose afin de se présenter. Voici sa présentation :

« Je m'appelle L.P.L Adam, j'ai dix-sept ans. J'ai pour ambition de vivre mon rêve en publiant mon livre. J'écris depuis cinq ans. Mesdames et Messieurs, voici mon histoire, un peu écourtée :

Il y a six ans, je lisais l'histoire bien connue d'un petit sorcier se retrouvant, sans trop savoir pourquoi, à se battre contre le mage noir le plus puissant de tous les temps. C'est là que tout a débuté. J'ai commencé le premier tome sans trop savoir que ce livre allait décider de mon avenir.

Un an après, le 4 septembre 2018, je commençai la rédaction de mon premier roman : La Sauveuse de l'Enfer. En 2020, étant confinée, j'ai le temps de terminer ce récit. À peine ai-je tapé le dernier point que je commence le deuxième tome.

Au début, j'écris pour essayer, pour voir ce que ça fait de coucher sur le papier les images de mon imagination débordante. Je ne me rends pas compte que je deviens presque dépendante de l'écriture. Retirez-moi toute possibilité d'écrire pendant plusieurs semaines et je dépéris.

À mon entrée en Seconde, je publie pour la première fois quelques chapitres du premier tome sur un site de lecture gratuit. Mais je me rends vite compte que quelque chose ne va pas. Les premiers chapitres n'ont absolument pas la même qualité que les derniers. Je supprime ma publication.

Je n'arrête pas de lire pour enrichir mon style et mon vocabulaire. Ça fonctionne. J'entreprends de réécrire mon premier tome. J'ai remisé le deuxième, trop mauvais pour être lu par qui que se soit.

Le temps passe, il faut pourtant que je choisisse un avenir.

Il est temps pour moi de sortir de ma torpeur. Après des heures de recherche, je trouve un concours d'écriture. Sujet libre, 50 000 mots, et le prix... l'édition. C'est l'étape qu'il me manque pour avancer.

Nous sommes en mars, le concours est en novembre, il ne faut pas réfléchir trop longtemps.

J'élabore une histoire rapidement, les idées viennent d'elles-mêmes, l'inspiration aussi. Neuf mois plus tard, le livre est terminé, relu et mis en page. Il me reste une semaine avant la fin du concours, je suis dans les temps...

Mais non. Le concours est fermé. Ils ont reçu trop de tapuscrits.

Le temps passe, je n'écris plus.

En décembre, je rencontre un dessinateur vendant des livres qu'il a illustrés sur un marché de Noël. Des livres auto-édités. La solution est trouvée.

Je m'en vais voir un imprimeur mais celui-ci me dit que pour payer une somme convenable, il fallait en auto-éditer cinq-cents. Mais il me dit aussi que cinq-cents livres, c'est trop pour commencer, en étant si jeune. J'abandonne cette solution.

Le 17 Avril 2023 j'envoie un message à une amie de ma tante, institutrice et écrivaine, qui publie en auto-édition, elle aussi. C'est la première personne qui m'est inconnue qui lit l'un de mes écrits. Le 4 Mai 2023, la réponse. Une réussite. Ma première lectrice semble conquise.

C'est le roman le plus abouti, c'est une occasion à ne pas manquer.

Pourquoi ? J'aime écrire pour moi. Mais partager ce qui se passe dans ma tête, mes idées, mes principes m’apporterait plus de choses. Plus de satisfaction. Merci. »

Elle a également réalisé cette vidéo pour expliquer la raison pour laquelle elle aime autant l'écriture.

Compte Instagram : @l.p.l_adam

Auto-édition d'un premier roman

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