Bonjour à toutes et tous,

Nous lançons cette cagnotte dans l'espoir de récolter 1500 euros pour financer notre court-métrage ! Celui-ci est une fiction d'une vingtaine de minutes qui dresse le portrait du métier des psychologues et éducateur.rice.s de rue. La formation de l'équipe et du casting se finalise bientôt et nous avons besoin maintenant de cette aide financière pour compléter notre budget initial.

Comme beaucoup de jeunes passionné.e.s nous nous investissons à fond dans des projets bénévoles pour nous donner l'opportunité d'apprendre par nous-mêmes et de créer des projets auxquels nous croyons !

Qui dit bénévolat, dit besoin de soutien ! Nous espérons que l'histoire, les inspirations, le casting et l'équipe vous donneront envie de contribuer à ce que ce film voit le jour !

Chaque personne participant au projet aura son nom au générique et une invitation à la première projection du film !

- SYNOPSIS -

Rym, une éducatrice accompagnée de Peppino, psychologue, déambulent dans la rue à la recherche d’une jeunesse fragile. Ils tombent sur une étrange voleuse de chariots surnommée Toupou. Rym devient fascinée par elle.

- LA NAISSANCE DU PROJET -

Idriss Bayou, réalisateur : "De mon envie d’explorer la maladie mentale, j’ai participé à un évènement annuel, La Semaine De La Folie Ordinaire. Cela s’inscrit dans une démarche « antipsychiatrique », c’est-à-dire dans l’objectif de changer l’image des psychologues, des psychiatres, des soignés, des soignants, en promouvant de nouvelles façons de soigner. J’ai découvert les psychologues de rue, aussi appelés les psychologues « hors les murs ». Leur principe n’est plus d’attendre que les patients viennent à leur bureau, mais d’ « aller vers » ceux qui ne peuvent pas demander de l’aide, qui n’osent pas, ou même qui ne veulent pas. Ils s’intéressent à une jeunesse « errante », dehors.

Après m’être entretenu avec certains de ces psychologues, les différentes formes que pouvaient prendre la représentation de ce métier me sont apparues beaucoup plus riches qu’une « simple » psychothérapie à ciel ouvert, qu’une simple consultation informelle sur un banc publique. Ce qui m’a passionné, c’est tout ce qui précède la première dite « consultation ». Ce moment où ce duo psycho-éducatif déambulant n’a que ses yeux pour essayer, malgré la distance, de cerner ceux qui errent de manière récurrente mais surtout, ceux qui pourraient porter en eux quelque chose d'une certaine fragilité.

En dehors du mouvement physique inhérent à ce métier, un second mouvement m’est apparu, celui d’une dynamique interprofessionnelle, faisant du psychologue de rue la partie d’un ensemble de la clinique de rue. Tout prend forme dans un « glissement » professionnel, où le pouvoir thérapeutique n’est pas la propriété d’un(e) psychologue, mais passe de mains en mains en fonction du désir d’un(e) jeune, ici, dans la main d’une éducatrice. C’est ce second mouvement que j’aimerais raconter. J’y ai vu une histoire de chemins qui se croisent comme deux mondes qui se traversent, l’un en mouvement, l’autre qui s’arrête. C’est ainsi qu’à mes yeux, la psychothérapie et le soin me sont apparus cinématographiques. Je veux faire plus que le portrait d’un métier, pour qu’il se joue dans la réalité précise de ce film, le désir d’une rencontre dépourvue de mot, entre deux jeunes femmes singulières, étranges."

- LA FIGURE DU CHIFFONNIER ET L'IMAGINAIRE -

Idriss Bayou, réalisateur : "Je ne veux pas céder uniquement au naturalisme, trop souvent amalgamé ou vu en tandem avec le social. C’est ainsi que j’aimerais insérer de l’imaginaire à ces milieux populaires. En 2021, Gagarine partageait la même quête. Mais contrairement à ce film, la poésie et le réalisme ne seront pas mis en tension. Ce qui parlera à l’imagination et à la sensibilité, sera ancré dans le réel et découlera de situations vraisemblables, non de l’espace mental d’un personnage rêveur. Voici donc la figure du chiffonnier, ce travailleur qui semble errer de villes en villages, à la recherche de choses usagées, de déchets, pour les revendre à des entreprises de transformation. Ce personnage représente les exclus (du capitalisme), les oubliés (de l’histoire)."

- MOOD BOARD -

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Les Chiffonniers

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