La chambre d’eau, lieu de résidence d’artistes basé dans l’Avesnois (territoire rural du Nord de la France), a accueilli la photographe Sophie Deballe durant une année autour du massif forestier de Mormal, plus grande forêt de la région Nord-Pas-de-Calais. Suite à cette résidence, soutenue par la Communauté de Communes du Pays de Mormal, une série de 12 photographies sera imprimée et accueillie par la ville de Le Quesnoy pour une exposition qui aura lieu du 19 février au 6 mars 2016. En complément, un livre retraçant cette résidence et les différentes prises de vue faites par l’artiste va être publié. Nous proposons un financement participatif (crowdfunding) en faisant appel à toutes celles et ceux que ce projet intéresse. Ce livre, réunissant une vingtaine de photographies de paysages, sera préfacé par un texte de François Robichon, professeur en histoire de l’art contemporain à l’Université de Lille 3.

Sur le livre :

Il s’agira d’une édition en 600 exemplaires

40 pages. 27X21 cm. 23 photos en quadrichromie sur papier 200gr. Couverture souple 450gr.

Présentation du livre

Le projet de ce livre « Forêt de Mormal, présence d’un paysage » est l’aboutissement d’une année de relation forte de l'artiste avec la forêt de Mormal située dans le département du Nord (région Nord-Pas-de Calais).

Munie de son rolleiflex et de sa chambre photographique argentiques, Sophie Deballe a exploré la diversité des paysages qu’offre ce massif forestier.

Son travail photographique mêle depuis plus de dix ans marche et photographie. Il se conçoit comme une déambulation, une marche à pas mesurés : le temps de la promenade détermine les motifs photographiés.

Ces motifs qui ont guidé ses pas et son regard rejoignent un réseau de «signes visibles» encore plus étendu, les traces. La trace, c’est d’abord celle de quelque micro-événement comme le frémissement des feuilles saisi par la lente ouverture de l’obturateur. Marque des éléments ou empreintes, elle est également présence humaine et animale et mesure le passage du temps. Le paysage est ainsi une suite d’atmosphères traversées par le foisonnement de la végétation, la pureté des lignes, la frontalité de la forêt. Verticalité, profondeur, plein, vide brouillent les pistes d’un tracé qui signale ou repère les lieux. Les photographies de Sophie Deballe veulent être le témoin d’une relation intime et singulière avec la forêt de Mormal et l’expression des différentes facettes que propose un territoire en perpétuel devenir.

Biographie

Son éthique de photographe liée à la marche s’est construit lors de ses parcours solitaires qui ont débuté près de chez elle avec le patrimoine industriel de Roubaix et se sont poursuivis dans la forêt de Marchiennes, le long du littoral de Coutances, dans la forêt de l’Argonne, en haut des terrils du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais et de la Belgique, et récemment dans le comté de Rogaland en Norvège autour de Stavanger.

Sophie Deballe pose aujourd’hui au fur et à mesure de ses déambulations son regard sur les traces et mémoires liées à l’histoire du territoire.

Les travaux qui en ont résulté ont le plus souvent été menés en partenariat avec des associations, des institutions muséales ou des collectivités territoriales qui ont contribué à les valoriser par des commandes publiques, des expositions, des acquisitions et des publications.

"Forêt de Mormal, présence d'un paysage"

"Forêt de Mormal, présence d'un paysage"