De vos clics assaillie, l'exposition prend vie !

Vos regards intrigués ont convergé plus vite que jamais, merci de votre participation enjouée.

L'oeuf est bientôt plein mais il peut encore grossir. Et l'auteur prête serment, sous la voilure créative, que la somme récoltée sera utilisée à bon escient.

Les dépassements d'honoraires permettront de bâtir l'exposition avec toute la qualité méritée et de la faire voyager dans les meilleures conditions ( achat de cadres ).

Si execédent demeure, il nourrira les prochaines étapes de mon aventure argentique, un artisanat certes coûteux mais si joyeux.

P.s : pour les difficultés du paiment en ligne, il est également possible d'utiliser le chèque bancaire, je vous renvoie à à la rubrique "FAQs" : http://fr.ulule.com/about/faq/#q29

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Alger.

Une exposition radio-photographique.

Une série de photographies argentiques du quartier Meissonnier, au centre-ville d’Alger.
Un documentaire radio, bruits et témoignages glanés lors de mes dérives algéroises.

Lors de mon séjour à Alger, en janvier dernier, j'ai vécu près d'un mois au n°37 de la rue Meissonnier. Le matin, je descends au café Auber pour avaler un kawa, un petit pain, lire le journal, discuter. Mon appareil argentique autour du cou, j'ai recueilli quelques pellicules enceintes de bribes quotidiennes, de portraits esquissés et peut-être l'odeur d'un thé à la menthe. Cette série de photographies noir et blanc, je désire les partager. L’exposition prendra ses aises au premier étage du Centre Culturel Algérien, à Paris, en mai prochain. Elle naviguera ensuite de cafés en centres culturels, entre Paris, Limoges, Aubervilliers et Alger.

Dans ma poche de blouson, je porte souvent un petit enregistreur audio prêt à se déclencher. De temps à autre, avec l’accord de la personne, je met en boite des morceaux de discussions improvisées. Parfois, il ne s’agit que d’un son, le travail minutieux d’un bijoutier, une ambiance au marché ou chez le mécanicien. Saupoudrez de patience, mélangez tranquillement et vous obtenez un court documentaire radio, un portrait sonore du quartier Meissonnier.

La photographie subtilise ses instants au fleuve quotidien. Le son les enracine, profondément.

En quelques semaines, j’ai appris à aimer Alger et les algérois, j'aimerais partager avec tous ceux qui n'y ont jamais mis les pieds, ou ne peuvent encore y retourner. La ville est chaotique, toujours enrobée d’une certaine tranquillité. J’ai alors mis à l’écart la frénésie muette de mon Canon numérique ultra-performant pour m’équiper d’un simple boitier en acier Minolta, un ancêtre robuste mais qui pèse ses 30 ans d’âge. Un simple 50 mm au bout du nez, je traverse le quartier plusieurs fois par jour. 5 pellicules se disputent le fond de mon sac, 180 pauses pour 5 semaines de voyages. C’est peu. C’est peut-être mieux.

Sous mes yeux, les algérois sortent faire le marché, tiennent le mur, me fixent parfois. Certains me regardent longuement, attentivement. D’autres détournent le regard en apercevant mon appareil, et continuent leur marche. Si l’humeur est là, une discussion s’engage, quelques minutes emportées par l’histoire d’un homme. Clic. Le crime est commis. Le visage, le geste, l’horizon. Figés pour l’éternité. En noir et blanc. Des entrailles de cet appareil naissent des photos anciennes, une profondeur, une chaleur, une proximité particulière que l’argentique offre aux regards étonnés.

L'exposition radio-photographique est une expérience sensorielle, un voyage en bas de chez vous.

Merci à tous pour votre collaboration.

Sam

Alger. L'exposition radio-photographique.

Alger. L'exposition radio-photographique.